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08h30 - 19h00
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La rééducation vestibulaire ® (RV) s’adresse à des sujets présentant des vertiges et/ou des troubles de l’équilibre par dysfonctionnement de l’appareil vestibulaire.
On va utiliser la plasticité du système nerveux central, c’est-à-dire sa capacité à développer de nouvelles stratégies d’équilibration face à une atteinte du système vestibulaire périphérique ou central.
Évaluer l’atteinte et l’organisation sensorielle du sujet avant de commencer la rééducation.
Le bilan : le plus important dans la prise en charge du patient. C’est lui qui va déterminer les outils qui seront nécessaires à la prise en charge « adaptée » au patient.
Formé par Alain Semont, auteur de la méthode, conférencier et formateur, je pratique la Rééducation Vestibulaire® depuis 1987.
Spécialisé dans la prise en charge des vertiges et des troubles de l’équilibre liés à une atteinte du système vestibulaire. Manœuvre libératoire (VPPB).
Le terme de Rééducateurs Vestibulaire ® garantie une formation conforme à celle de Alain Semont (SIRV).
Ce terme souvent utilisé a tort par des kinésithérapeutes vestibulaires qui eux sont formés par d’autres organismes. L’idéal est de faire plusieurs formations.
La description des pathologies répertoriées dans ce chapitre, est voulu volontairement accessible à tout le monde.
Les termes choisis ont pour but d’imager au maximum afin de faciliter la compréhension de chacun.
En effet il existe des vertiges qui apparaissent aux changements de position, qui ne sont pas des VPPB. Nous en reparlerons par la suite.
La présence de microparticules dans l’oreille interne est normale. De leurs vrais nom « otolithes » on l’est connait plus sous le nom de « cristaux » dû à leur constitution, essentiellement « oxalate de calcium ».
Ces cristaux sont agglomérés entre eux, maintenus par une forme de gélatine et vont jouer un rôle important lors de la vie quotidienne, sensibles à la gravité et à certaines accélérations.
Situés dans deux cavités de l’oreille interne (saccule, utricule), nous en perdons régulièrement, des lors ils doivent être éliminés par l’organisme. Si cette évacuation se fait mal ou ne se fait pas, certaines de ces particules peuvent migrer vers une autre zone de l’oreille interne : les canaux semi-circulaires. Elles vont alors modifier le bon fonctionnement de ces derniers et déclencher un vertige lors de différents mouvements de la tête.
Ce vertige est dit paroxystique, une impression violente et brutale de voir l’environnement bouger autour de soi, de courte durée (en moyenne entre 10 et 20 secondes) il est souvent accompagné de sueurs, chaleur, pâleur, nausées pouvant aller jusqu’au vomissement. Il est généralement reproductible à volonté.
Son diagnostic doit être fait par un professionnel formé et compétent.
Même s’il arrive parfois qu’il disparaisse seul, il doit faire l’objet dans la majorité des cas d’un traitement à base de manœuvres dites libératoires.
Ces manœuvres seront adaptés à la pathologie du patient, et toujours réalisées par un professionnel compétent.
STOP AUX AUTO-MANŒUVRES !!! Ou aux secouages réalisés par le/la conjoint(e)), le coach sportif, le coiffeur, … et j’en passe !
D’une efficacité remarquable, si une seule suffit dans la plupart des cas, il existe des cas « rebelles » qui peuvent nécessiter plusieurs séances.
Un patient présentant des vertiges ne répondant pas aux critères diagnostic du Vppb, ou ne réagissant pas normalement aux différentes manœuvres, devra faire l’objet d’un bilan Orl.
ATTENTION : il existe des vertiges qui apparaissent dans les mêmes conditions que les Vppb, qui n’en sont pas. On les appelle les « Vppb like ». Ils peuvent être dus à une pathologie de l’oreille interne, mais aussi à un trouble vasculaire ou neurologique.
Une manœuvre inadaptée peut alors aggraver la situation. Ces patients doivent eux aussi bénéficier d’un bilan Orl.
C’est la perte brutale, partielle ou totale d’un vestibule.
Parfois précédée de quelques signes, la crise de vertiges est due à une asymétrie soudaine des réponses des deux vestibules. Grand vertige rotatoire durant de quelques minutes à plusieurs heures, souvent accompagné de vomissements. Peut nécessiter une hospitalisation de quelques jours.
Son origine est souvent virale, vasculaire, mais parfois inexpliquée.
C’est une atteinte simultanée des deux vestibules. D’installation brutale ou progressive, elle se traduit par une instabilité posturale, visuelle sous formes d’oscillopsie (sensation de flottement dans le regard), et de troubles de l’orientation spatiale.
Aucuns vertiges
De loin les pathologies les plus complexes du système vestibulaire.
La préférence sensorielle n’est pas un problème. Elle peut être du à une activité sportive, professionnelle, ou encore aux différentes sollicitations et stimulations rencontrées au cours de notre vie.
Si cette préférence devient excessive, on parle alors de dépendance et peut alors devenir un handicap au quotidien.
C’est un vieillissement du système vestibulaire, entrainant des pertes d’équilibre pouvant aller jusqu’à la chute.
Souvent combiné avec l’âge à une diminution des performances proprioceptives (sensibilité, force, endurance) et visuelles
Plus communément appelées « mal des transports », elles peuvent être dues à une hypersensibilité sensorielle (vestibulaire, visuelle, proprioceptive, olfactive, viscérale,) et/ou une mauvaise gestion des conflits sensoriels.
On pourra associer à cette catégorie, « le syndrome de l’autoroute ». Incapacité à conduire au delà d’une certaine vitesse et majoré lors d’un Traffic routier intense.
Instabilité chronique permanente pouvant varier en intensité.
Variable en intensité, de modéré à sévère, instabilité avec vertiges durant de quelques minutes à plusieurs heures, sur une personne présentant déjà un terrain migraineux.
La plus connue est le neurinome de l’acoustique.
Tumeur bénigne mais invalidante, sont diagnostic sera obligatoirement confirmé par une IRM injectée.
Sa prise en charge, du simple suivi à la chirurgie en passant par divers protocoles de radiothérapie. Avec un accompagnement en rééducation adaptée au stade de la pathologie et à l’évolution des symptômes.
Examen réalisé sous casque et caméra infra rouge permettant de visualiser les mouvements volontaires ou non des yeux dans l’obscurité.
Enregistrement numérique de la Vns.
Stimulation vestibulaire et proprioceptive cervicale par des mouvements naturels de la tête.
Cet examen peut être réalisé en passif et actif dans tous les plans de l’espace ou dans le plan des différents canaux.
Il permet l’exploration des canaux semi-circulaires dans les basses et moyennes vitesses/fréquences.
Souvent décrite comme une technique « Franco-Française », utilisée depuis le début de la Rééducation Vestibulaire dans les pays d’Europe francophones, le fauteuil rotatoire mis en place par Alain Semont dans les années 80, reste toujours un sujet de discussion pour le moins épineux.
Souvent critiqué, souvent dénigré, peut-être par méconnaissance, cet outil de Rééducation Vestibulaire reste la base dans le traitement des déficits vestibulaires unilatéraux aigu.
Le fauteuil rotatoire à haute fréquence ou à haute vitesse est l’outils majeur et indispensable du rééducateur vestibulaire.
Il a pour but de symétriser le système vestibulaire dans le cadre d’un déficit vestibulaire unilatéral aigu, dans le cadre d’un retard de compensation, ou de compensation incomplète.
Possibilité d’utiliser le fauteuil baguette.
On travaille sur la rivalité entre vision fovéale et vision périphérique
Outil majeur de la rééducation vestibulaire, les plateformes de posturographie sont devenues indispensables à l’évaluation et au suivi du patient vertigineux et/ou instable.
Les plateformes de posturographie statiques et dynamiques sont utilisées dans la détection des troubles d’équilibre, et permettent d’apporter des informations privilégiées sur les stratégies d’équilibration et éventuellement de mettre en évidence une dépendance visuelle, en évaluant le poids de chaque entrée sensorielle ; somesthésique, visuelle et vestibulaire.
Des capteurs de force situés dans la plateforme enregistrent les variations du centre de pression et vont déterminer le pilier de l’analyse : le signal stabilométrique.
Les paramètres standards (surface, longueur, …) peuvent paraitre insuffisants pour l’établissement d’un diagnostic de déficit postural, quelle qu’en soit son origine (vieillissement normal ou pathologique du système postural, atteinte pathologique de systèmes de contrôle et de régulation posturale), de même que pour le suivi d’une rééducation
Des méthodes de traitement du statokinésigramme et des stabilogrammes en X et en Y sont utilisées depuis fort longtemps bien que l’on sache qu’elles ne sont pas applicables à l’analyse des signaux stabilométriques. C’est le cas notamment de l’analyse de Fourier (FFT) qui, appliquée en posturologie, présuppose que le contenu fréquentiel du stabilogramme est constant dans le temps, ce qui est faux,
Des méthodes d’analyse mathématique plus récentes permettent de s’affranchir des limitations de ces techniques d’analyse du signal stabilométrique et de porter un regard neuf sur les mécanismes de régulation de la posture. Certaines offrent la possibilité d’analyser le contenu fréquentiel en fonction du temps (décomposition par ondelettes), d’autres de déterminer les relations de causalité entre deux points d'échantillonnage (analyse fractale, analyse de diffusion) et, par conséquent, de savoir si les déplacements du centre de pression (CdP) sont aléatoires ou déterminés par l’intervention de boucles de régulation rétroactive.
Le Logiciel PosturoPro® élaboré par Michel LACOUR incorpore des algorithmes de traitement originaux basés sur ces nouvelles méthodes d’analyse mathématique appliquées au traitement du signal stabilométrique, et des indices de stabilité et de contrôle postural qui s’avèrent plus pertinents, plus sensibles et plus discriminants que les critères classiques.
Dernier arrivé dans la famille des outils, la Réalité Virtuelle vient apporter la touche « écologique » de la prise en charge.
Mise en situation, univers virtuels riches et variés.
Son utilisation demande un contrôle permanent du praticien et une exposition progressive du patient en durée et en intensité.
Permet l’évaluation de la capacité à stabiliser l’image d’une cible fixe qui se projette sur la rétine lorsque la tête bouge.
Cette mesure est donc très physiologique puisque, dans nos activités journalières, nous sollicitons régulièrement notre vision sans pour autant avoir une tête rigoureusement immobile.
Aide au diagnostic et à la rééducation des oscillopsies et de certains troubles de la coordination tête/œil.
Le stimulateur optocinétique projette un environnement visuel en mouvement devant un patient debout.
La stimulation optocinétique a pour but de créer un conflit neuro-sensoriel entres les différentes entrées, somesthésiques visuelles et vestibulaires.
C’est l’estimation visuelle de la gravité.
Panoplie d’exercices ludiques avec retour visuels (ou sonore).
Première plateforme de posturographie élaborée.
Permet l’évaluation des réflexes vestibulo-oculaires des six canaux semi-circulaires à hautes vitesses de stimulation.
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